Après plusieurs mois de bataille judiciaire entre le groupe de luxe LVMH et les anciens salariés du lunetier LOGO, un accord aurait été trouvé et pourrait être finalisé d’ici septembre prochain.

Au mois de novembre 2016, la société Logo avait été placée en liquidation judiciaire après que le groupe LVMH ait décidé de ne pas renouveler la licence exclusive pour les marques TAG Heuer et Fred, confiées au lunetier jurassien depuis 1999. Logo, pour qui les deux licences représentaient près de 97% de ses 40 millions de chiffre d’affaires, avait été contraint de mettre la clef sous la porte. Au mois de mars dernier, 78 des 172 salariés qu’employait l’entreprise jurassienne avaient lancé une procédure judiciaire contre LVMH, estimant que le groupe de luxe avait créé une situation de « dépendance économique » qui avait causé la perte de Logo, et réclamaient 100 000 euros de dommages et intérêts par personne. Après plusieurs mois de bataille judiciaire et un jugement reporté à deux reprises, l’affaire qui oppose les ex-salariés de Logo et le groupe LVMH, pourrait toucher à sa fin.

Les deux parties auraient en effet trouvé un accord, qui se traduirait par le versement par LVMH aux ex-salariés, d’une indemnisation calculée en fonction du salaire de chacun, et dont le montant avoisinnerait 10 000 euros par personne. La totalité des salariés de Logo aurait déjà signé cet accord qui, s’il est homologué par le tribunal, pourrait être finalisé d’ici le mois de septembre. Malgré cette entente, la procédure entamée aux Prud’Hommes contre les ex-actionnaires de l’entreprise Logo, se poursuivra.