Malgré les mouvements sociaux et l’appréhension liée au Brexit, Paris et la région Île-de-France ont maintenu leur attractivité aux yeux des touristes au premier semestre 2019. 

D’après les chiffres partagés ce lundi par le Comité régional du Tourisme d’Île-de-France, l’activité touristique affiche un léger recul à Paris et en Île-de-France, avec des arrivées hôtelières sont en léger repli de 0,1 % (à 17,3 millions) par rapport au premier semestre 2018, qui marquait un nouveau record d’attractivité. En cause : les mouvements sociaux liés aux gilets jaunes, et l’ombre du Brexit, puisque la région enregistre 304 000 nuitées en moins du côté des touristes britanniques, le Royaume-Uni restant toutefois le deuxième pays « émetteur » de touristes après les Etats-Unis.

Les arrivées de visiteurs chinois ont également marqué le pas (42 000 nuitées en moins), la région mettant en avant les « difficultés économiques connues par cette clientèle ». Au total, les séjours des touristes étrangers ont chuté de -0,5%.

Une légère baisse compensée par la hausse des séjours des touristes français (+0,3%) et le regain de dynamisme lié à la Coupe du Monde féminine de football et au Salon du Bourget au second trimestre.

La fréquentation de la plupart des sites touristiques était également en hausse, notamment du côté du Musée d’Orsay (+18,8%), de la Cité des Sciences (7,3 %) ou encore du Chateau de Versailles (6,4 %).

Sur l’ensemble du semestre, les recettes touristiques ont atteint 9,8 milliards d’euros, soit un recul de 92 millions d’euros (- 0,1 % sur un an).