Le groupe français de cosmétiques vient de publier un chiffre d’affaires en hausse de +4,3% à données comparables à 13,4 milliards d’euros pour le premier semestre de l’exercice 2017. À données publiées, cette croissance s’élève à +4,0%. Sur le second trimestre, les ventes de L’Oréal ont progressé de +3,5% à données publiées et de +4,3% à données comparables pour un chiffre d’affaires atteignant 6,56 milliards d’euros.

Sur l’ensemble du semestre, le groupe français a bénéficié des bonnes performances de sa division Luxe, dont les ventes se hissent à 4,14 milliards d’euros en progression de +15,4% en données publiées, tandis que le chiffre d’affaires de la division Cosmétique Active, qui regroupe entre autres les marques La Roche-Posay, Vichy ou encore SkinCeuticals, voit ses ventes progresser de +11,1% à 1,13 milliard d’euros. Les produits Grand Public, affectés par « un net tassement aux États-Unis », connaissent une croissance plus modérée de +3,8% à 6,38 milliards d’euros, et continuent de gagner des parts de marché dans le monde, notamment en Europe de l’Ouest. La division Produits Professionnels enregistre une légère hausse de +0,9% en données publiées mais chute de -0,7% en comparable. Géographiquement, le groupe L’Oréal a observé une dynamique soutenue en Amérique du Nord (+10,5%) et sur les nouveaux marchés (+9,9%).

« Dans un marché de la beauté qui s’est révélé, comme au premier trimestre, très contrasté et atypique, le groupe a poursuivi son expansion avec une solide croissance organique et des performances différenciées par division, a déclaré  Jean-Paul Agon, Président-directeur général de L’Oréal. Le groupe continue sa percée dans le digital, notamment en e-commerce qui progresse de + 29,5 % sur ce semestre et représente 7% des ventes ».

Le groupe a également indiqué que la vente de The Body Shop au Brésilien Natura au mois de juin dernier, pourrait lui permettre de faire progresser sa rentabilité sur l’année complète, « qui pourrait ainsi atteindre pour la première fois le niveau de 18% du chiffre d’affaires ».