Lors de sa dernière assemblée générale, le groupe de luxe Hermès a annoncé que 10% de la rémunération variable de son dirigeant seraient désormais soumis  à des critères RSE.

Mis au point dans l’optique de refléter les engagements du groupe en matière de développement durable, ce nouveau mode de calcul s’appliquera pour la première fois sur la rémunération variable d’Axel Dumas qui sera versée en 2020, au titre de l’exercice 2019. Il sera établi selon plusieurs critères, tels que «le découplage entre la croissance de l’activité à taux et périmètre constants, et l’évolution de la consommation d’énergies industrielles», mais aussi «les actions prises en faveur de l’ancrage territorial du groupe en France et dans le monde, hors grandes villes» et «les initiatives du groupe en faveur de l’égalité hommes-femmes». Les objectifs RSE à atteindre et les modalités de calcul n’ont cependant pas été divulgués.

«Hermès est une entreprise où beaucoup (de produits) sont fabriqués en France, et on émet très peu de carbone : en 2018, on a eu à peu près 42 kilos-tonnes d’équivalent CO2», a déclaré Axel Dumas. «Mais il faut encore travailler sur le transport. Nous devons réduire le plus possible notre impact sur la biodiversité, la qualité de l’eau ou encore les forêts».