Au premier trimestre de l’exercice 2018, le groupe de luxe Kering revendique à nouveau une croissance solide de son chiffre d’affaires, faisant écho à une année 2017 marquée par des performances « historiques ».

Au cours des trois premiers mois de l’année, le groupe de luxe a vu ses ventes croître de +27,1% en données publiées, +36,5% en comparable à 3,1 milliards d’euros. « Fort de son nouveau statut de pure player du luxe, le groupe réalise une surperformance par rapport à un marché qui reste bien orienté », souligne François-Henri Pinault. Comme à l’accoutumée, Gucci revendique une croissance « spectaculaire », avec des ventes de +48,7% en comparable à 1,8 milliard d’euros, tandis que Saint Laurent progresse de +19,6% à 408 millions d’euros. Le chiffre de Bottega Veneta affiche une croissance plus modérée à +0,7% en comparable, -6,8% en données publiées.

Le chiffre d’affaires des autres maisons du groupe, parmi lesquelles Alexander McQueen, Balenciaga, Boucheron ou encore Pomellato, s’affiche en hausse de +31% en données publiées et de +37,9% en comparable, pour un total de 463,3 millions d’euros. Des résultats qui ne tiennent pas compte des performances de Puma et de Volcom, dont le groupe entend se séparer afin de se recentrer sur ses activités Luxe, ni de la griffe Stella McCartney, qui passera prochainement sous le contrôle total de la créatrice britannique.

« Pour le restant de l’année, nous faisons face à des bases de comparaison élevées et à des effets de change défavorables, mais demeurons confiants dans l’aptitude de nos maisons à faire mieux que leur marché, portées par leur capacité d’innovation et leur audace créative », conclut François-Henri Pinault.